Google Data Studio : Le Guide Complet

Alexandre Marotel

Google data studio

Le marketing cache une vérité dont personne ne parle presque jamais : C’est toute la paperasse qu’il faut organiser avant de rédiger un rapport, notamment au sein des petites entreprises ou des agences.

Google data studio

Entre les feuilles de calcul Excel, les tableaux de rapport et les présentations PowerPoint, le reporting n’a jamais été chose facile, à tel point qu’on finit parfois par passer plus de temps à y « travailler » que d’analyser de réelles informations.

Si vous aussi, vous vous retrouvez dans cette situation embarrassante, Google Data Studio reste probablement la meilleure solution disponible actuellement sur le marché pour vous tirer d’affaires.  

  • Mais concrètement qu’est-ce que Google Data Studio ? 
  • Quels sont ses avantages pour une entreprise ? 
  • Et comment utiliser Google Data Studio ?

Voilà autant de questions à développer dans cet article pour vous aider à découvrir comment utiliser Google Data Studio pour optimiser votre reporting.

Chapitre 1 : Google Data Studio – Définition et avantages

Avant de vous montrer comment Google Data Studio pourrait vous aider, il convient qu’on s’entende sur une définition claire de ce que c’est d’abord. 

1.1. Qu’est-ce que Google Data Studio ? 

La meilleure façon de vous représenter Google Data Studio est de le voir comme un outil gratuit qui vous permet de visualiser plusieurs données directement sur un seul et même espace.

L’outil se connecte à toutes vos sources de données afin d’extraire les informations qui vous semblent les plus utiles pour une expérience unique de création de rapports.

Qu est-ce que Google Data Studio

Source : Moca Interactive

Ces informations pourront ensuite être directement visualisables sur votre dashboard Google Data Studio sous forme de courbes, de diagrammes, de tableaux… afin de monitorer en temps réel les changements observés. 

C’est le genre de service idéal pour les professionnels de créer des rapports interactifs avec des tableaux de bord informatifs et faciles à interpréter.

Il faut dire que le programme Google Data Studio a été lancé pour la première fois en version bêta au cours de l’année 2016 avant de rendre toutes ses fonctionnalités accessibles au grand public en 2018 dans la version finale.

À l’automne 2022, Google a décidé de fusionner deux de ses outils – Google Data Studio et Looker Studio, un outil pour les scientifiques des données.

Aujourd’hui, vous pouvez certes créer des rapports visuels et attrayants avec Google Data Studio, mais vous pouvez également les partager avec des collaborateurs, des membres de votre équipe ou avec des clients.

Ces derniers pourront soit accéder aux rapports en tant que simples lecteurs, soit apporter des modifications en fonction des droits d’accès que vous leur avez conférés.

De plus, l’outil fournit une liste de rapports prêts à l’emploi que vous pouvez copier et contextualiser rapidement en y ajoutant vos propres données.

Il faut dire que ce soit les rapports proprement dits, les graphiques ou même les tableaux de performances que vous aurez choisis, Google Data Studio vous offre une possibilité quasi infinie pour les personnaliser et les ramener à votre goût. Et cérise sur gâteau, la prise en main de cet outil reste simple.

1.2. À qui s’adresse Google Data Studio ?

À première vue, on pourrait penser que Google Data Studio est un excellent outil de reporting réservé uniquement aux spécialistes du marketing digital, pourtant l’outil est accessible à une communauté bien plus vaste.

C’est une solution adaptée à toutes les personnes utilisant déjà des plateformes digitales spécialisées ou même de simples feuilles de calcul pour produire des rapports. 

Il peut s’agir par exemple des financiers, des prestataires de services, des commerçants… bref tous ceux qui dans l’exercice de leur activité font recours à des outils pour la présentation de données en général.

Et même au sein d’une même corporation donnée, Google Data Studio peut être utilisé à divers niveaux. 

Que vous soyez un freelance, un consultant, un analyste ou que vous fassiez partie du personnel d’une entreprise, si vous sentez le besoin de centraliser des données pour mieux les suivre et les partager à d’autres personnes, vous pouvez bien utiliser Google Data Studio. 

Mais si vous vous sentez déjà à l’aise en travaillant avec des outils traditionnels de reporting comme des feuilles de calcul par exemple, il est probable que vous pensiez que l’outil n’est pas vraiment fait pour vous. 

Eh bien, détrompez-vous, Google Data Studio regorge d’avantages qui pourraient vous aider à optimiser votre travail. 

1.3. Les avantages d’utiliser Google Data Studio

Peu importe les outils que vous utilisez déjà pour créer vos rapports, voici 6 avantages dont vous bénéficiez en adoptant Google Data Studio :

1.3.1. Synchroniser avec différentes sources de données

Comme expliqué précédemment, Google Data Studio est un outil qui permet de centraliser des informations provenant de plusieurs sources. 

Pour faciliter la tâche à ses utilisateurs, Google anticipe et propose par défaut des sources de données fréquemment utilisées en milieu professionnel, qu’il appelle communément des « connecteurs natifs ».
Par défaut, vous disposez de 18 connecteurs natifs depuis lesquels vous pouvez importer des données à savoir : 

  • Google Ads
  • Google Sheets
  • BigQuery
  • Google Analytics
  • Google Ad Manager 360
  • File Upload
  • PostgreSQL
  • TV Attribution
  • Cloud SQL for MySQL
  • Cloud Spanner
  • Extract Data
  • Campaign Manager
  • MySQL
  • Search Ads 360
  • Search Console
  • YouTube Analytics
  • Display & Video 360
  • Google Cloud Storage
Connecteurs natifs

Source : PorterMetrics

Mais ce n’est pas tout, Google va encore plus loin en offrant la possibilité d’importer des informations depuis 352 autres sources de données extérieures appelées des  « connecteurs partenaires ». 

Au nombre de ces connecteurs partenaires, nous avons : 

L’idée est de vraiment vous dispenser le fait de consulter chacun de vos comptes pour analyser distinctement les données. 

Désormais, vous pouvez regarder rapidement votre trafic sur Google Analytics, vérifier vos conversions Facebooks Ads et consulter l’évolution de votre compte ActiveCampaign directement sur une même fenêtre. 

Il vous suffit de vous rendre sur votre dashboard Google Data studio pour visualiser instantanément toutes ces métriques depuis des sources que vous aurez choisies vous-même. 

Et en parlant de dashboard, qu’est-ce qui fait la particularité de celui de Google Data Studio ?

1.3.2. Un tableau de bord hautement malléable que vous pouvez personnaliser facilement 

Non seulement Google Data Studio vous permet de choisir les données qui vous semblent les plus utiles pour constituer votre tableau de bord, mais vous pouvez également personnaliser son design et le ramener à votre goût très facilement afinde faciliter les visualisations.

Et pour cela, vous disposez de plusieurs fonctionnalités toutes aussi importantes les unes que les autres, de quoi vraiment créer des rapports attrayants et donner vie à vos présentations lors de vos réunions de travail.

Il n’y a littéralement pas de limite quant aux modifications que vous pouvez apporter pour relooker votre tableau de bord Google Data Studio, comme cet affichage de Google Search Console qui est devenu presque méconnaissable :

Google search console

Source : Internetrix

Voici quelques modifications intéressantes que vous pouvez faire avec votre dashboard Data Google Studio :

  • Harmonisez les couleurs de vos rapports avec celles de votre marque ; 
  • Changez le style de vos textes ; 
  • Choisissez des types de graphiques pour personnaliser l’affichage de vos données ; 
  • Customiser vos rapports avec possibilité de les imprimer, de les partager par courriel ou les sauvegarder sous format PDF ; 
  • Et bien plus encore. 

1.3.3. Un outil pour renforcer l’esprit d’équipe 

L’un des avantages qui fait que Google Data Studio est tant prisé, c’est aussi sa capacité à réunir plusieurs personnes autour d’un même document pour un travail plus collaboratif. 

Vous pouvez ajouter des personnes à vos rapports tout en définissant à chacun d’eux un droit d’accès spécifique. Chaque personne invitée pourra alors participer à l’élaboration du rapport en fonction des permissions qui lui ont été assignées.

Partage avec les autres

Contrairement à Google Analytics où l’on peut se sentir parfois inondé par une flopée de données, Google Data Studio se veut moins encombrant. 

Et pour cela l’outil offre à chacun la possibilité de choisir les informations qui l’intéresse vraiment pour mieux se retrouver et travailler plus aisément. 

Mais si vous ne souhaitez pas que d’autres personnes apportent des modifications à l’apparence ou au contenu de vos rapports, vous pouvez simplement finir tout seul votre rapport et le sauvegarder sur votre dashboard. 

Puis, comme expliqué précédemment, vous avez la possibilité de partager cette version enregistrée du rapport aux personnes de votre choix.

1.3.4. Suivre ses données précises et en temps réel

À chaque nouvelle connexion à votre espace Google Data Studio, toutes les données auxquelles vous avez accès sont mises à jour automatiquement. Ce qui est très pratique et vous fera gagner un temps précieux. 

Vous pouvez même profiter de cette spontanéité de l’outil pour faire des reportings le plus régulièrement possible et sans grande difficulté. 

De plus, vous disposez de plusieurs filtres pour affiner les rapports d’analyse et accéder à des données plus précises.

Suivre ses donneees en temps reel

L’outil vous offre par exemple la possibilité de filtrer les rapports d’analyse sur une fourchette de temps donnée, ou selon un type d’utilisateur en particulier et bien d’autres filtres encore. 

1.3.5. Un affichage de données bien organisé

Si vous utilisez souvent Google Analytics, vous vous rappelez probablement de ces fois où l’outil affiche tellement de lignes au point de les comprimer pour qu’elles tiennent sur une même page.

Affichage de donnees bien organise

Il faut dire que même s’il s’agit de données toutes importantes, en termes d’affichage, il est un peu difficile de lire des résultats morcelés en de si petites lignes.   

L’avantage avec Google Data Studio est que ces difficultés de lecture peuvent être évitées puisque vous avez la possibilité de fusionner des cellules de certaines données de vos pages pour une lecture plus aisée. 

Vous pouvez également contrôler l’affichage de vos données en injectant des formules, un peu comme sur Excel, et éliminer certains styles inutiles comme les caractères majuscules par exemple. 

1.3.6. Un service gratuit 

À ses débuts, Google Data Studio n’était pas vraiment gratuit. L’outil offrait juste 5 rapports à générer gratuitement. 

Mais aujourd’hui, on peut dire que l’outil est entièrement gratuit avec la possibilité de générer autant de rapports voulus et n’impose aucune limite quant aux nombres d’utilisateurs. 

Si vous aviez abandonné l’outil auparavant en raison des 5 rapports offerts, vous n’avez plus maintenant aucune excuse de ne pas recommencer à utiliser Google Data Studio. 

Et pour ceux qui n’ont jamais utilisé Google Data Studio, pourquoi se priver d’un outil si pratique et gratuit de surcroît ? 

Même si vous vous sentez déjà à l’aise avec votre outil de reporting actuel, vous ne perdez rien à essayer celui-ci. Faites l’expérience d’utiliser Google Data Studio et vous m’en direz des nouvelles. 

Chapitre 2 : Quelques notions de base et 7 étapes pour créer un rapport avec Google Data Studio 

Dans ce chapitre, nous allons découvrir les bases de Google Data Studio et surtout les différentes étapes pour créer un rapport. 

2.1. Quelques notions de base pour réussir vos premiers pas avec Google Data Studio 

Il faut dire qu’il existe quelques notions de base indispensables auxquelles vous devez vous familiariser pour ne pas manquer votre premier rapport Google Data Studio. 

Il s’agit notamment de : 

  • Planifier le dashboard ;
  • Choisir un modèle de rapport ; 
  • Connecter des sources de données au choix ; 
  • Sélectionner les métriques jugées importantes pour la création du rapport ; 
  • Partager si possible le rapport avec d’autres utilisateurs.

2.1.1. Planifier le dashboard

Avant de commencer à planifier votre dashboard sur Google Data Studio, il est important de réfléchir à ces deux points : 

  • Quels types de données désirez-vous afficher ? S’agit-il des données de ventes ? Des performances acquises sur un blog ? Ou plutôt des métriques générales d’un site ? Dans tous les cas, il est important d’avoir une idée sur l’histoire que vous essayez de raconter. 
  • Qui pourra lire votre tableau de bord ?  Il est également important de penser à votre audience et surtout à la façon dont les choses doivent être organisées pour lui être utiles. 

Bien que vous en soyez à votre première expérience et que vous ignorez la structure d’un rapport sur Google Data Studio, il vous serait plus facile de vous en tirer si vous avez déjà une idée sur les données à afficher et le profil de votre public. 

On convient que si vous devez produire un rapport pour un site e-commerce par exemple, il s’agira essentiellement de présenter les performances de vente de la boutique. On peut citer entre autres : 

  • Des chiffres de vente ; 
  • Des listes des produits classés meilleurs d’une catégorie ; 
  • Les différents points de vente ; 
  • Etc.  

Les métriques et les graphiques utiles dans ce contexte seront bien différents de ceux utilisés pour créer un rapport pour un blog par exemple. Généralement, un rapport pour un blog regroupe des données et des graphiques qui traduisent l’engagement des visiteurs tels que : 

  • Les pages les plus consultées ; 
  • Le taux de conversion ; 
  • Les appels à l’action ; 
  • Les sources de trafic ; 
  • Etc.

  • Planifier le dashboard

Comme vous pouvez le voir, ce sont deux histoires différentes qui ont besoin chacune des données et des présentations différentes pour être racontées. 

De plus, garder constamment à l’esprit votre audience vous aidera à mieux votre tableau de bord. 

Avez-vous un supérieur hiérarchique à qui vous devez rendre vos rapports ? A-t-il besoin d’autant de données approfondies ? Ou de petits indicateurs clairs et importants suffisent-ils déjà pour qu’il mesure les performances de votre travail ? 

Aussi, si vous avez lancé une campagne, ces rapports sont-ils les seuls moyens dont dispose votre équipe pour évaluer la réussite de vos stratégies ? 

La réponse à toutes ces questions vous aidera à mieux orienter vos choix lors de la planification de votre dashboard Google Data Studio. 

De plus, avant de boucler cette première partie, je trouve intéressant de vous présenter rapidement ce à quoi ressemble l’interface de Google Data Studio.

 Interface de Google Data Studio
  1. Reports : Il est possible de commencer la création d’un rapport à partir de cet onglet. C’est également ici que seront répertoriés vos précédents rapports déjà créés, y compris les templates prêts à l’emploi proposés par Google. 
  2. Data Sources : Cet onglet regroupe toutes les sources de données dont vous disposez pour importer vos informations existantes depuis d’autres outils de reporting sur Google Data Studio.  L’onglet permet aussi d’ajouter de nouvelles sources de données autres que celles proposées par défaut par Google. Mais il faut dire que vous pouvez également connecter des sources de données directement lors de la création du rapport.  
  3. Templates : Il s’agit de la liste des templates proposés par Google avec un modèle utilisable si jamais vous ne désirez pas commencer tout à partir de zéro. 
  4. Vos rapports : Retrouvez tous vos rapports déjà créés ici. Pour facilement vous retrouver, prenez soin de bien nommer vos rapports. 
  5. Create : Il s’agit d’un bouton avec le symbole « + » qui permet de créer un nouveau tableau de bord sur Google Data Studio.

Maintenant, nous pouvons continuer avec la seconde notion de base. 

2.1.2. Choisir un modèle de rapport 

La première des choses à apprendre est de savoir comment choisir un modèle de création pour votre rapport et pour cela, rien de bien compliqué.

Comme mentionné dans les avantages de l’outil, vous disposez d’une grande variété de modèles prédéfinis que vous pouvez choisir et personnaliser. 

Il est important de rappeler que peu importe le modèle que vous aurez choisi, vous disposez des mêmes possibilités de modification, donc libre cours à vous de choisir le template qui vous plait vraiment. 

Et là où tout ceci peut être encore plus intéressant, c’est que vous pouvez ajouter plusieurs pages à vos rapports.

Ajouter une page

Il est vrai que je vous ai rabâché qu’avec Google Data Studio, tout se joue sur une seule et même page. 

Eh bien, la plateforme vous offre aussi la possibilité d’ajouter d’autres pages à votre rapport en cas de besoin. L’idée est de satisfaire aussi ceux qui trouvent que toute leur histoire marketing ne peut pas tenir lisiblement sur une seule page.

Personnellement, je commence par un rapport vierge, cela me donne un champ libre pour pouvoir organiser l’histoire de mes données comme je le souhaite. 

Et si vous êtes un prestataire de services, chacun de vos clients présente probablement des besoins différents et il serait bien de créer des rapports originaux et adaptés à chaque client.  

Pour vous faciliter la tâche, vous pouvez apprêter vos propres modèles de création sur la base des éléments qui reviennent souvent chez tous vos clients. 

Ainsi, en fonction des besoins spécifiques vous pouvez rapidement personnaliser ces modèles pour quelque chose de vraiment unique. 

2.1.3. Connecter des sources de données au choix 

Il s’agit d’une étape importante pour une création de rapport réussie : choisir manuellement quelques sources de données déjà disponibles et l’outil se charge de la synchronisation sur votre dashboard Google Data Studio.

Add data to report

L’ajout peut être fait soit au tout début de la création d’un nouveau rapport, soit un peu plus tard en cliquant sur le bouton « Ajouter des données » situé dans la barre d’outils.

Ajouter des donnees

Vous savez déjà que vous disposez d’une liste de connecteurs natifs qui sont proposés par défaut par Google Data Studio, mais aussi des connecteurs partenaires importer vos données provenant essentiellement des CRM ou de vos comptes sur les réseaux sociaux. 

Toutefois, le problème qu’il faut souligner avec ces connecteurs tiers est que, vu qu’il s’agit de supplément : 

  • Ils peuvent ralentir parfois les rapports ; 
  • Les données peuvent être parfois obsolètes et pour cela il peut arriver de vérifier soi-même certaines métriques et les actualiser au fur et à mesure. 

De plus, certains utilisateurs préfèrent créer un fichier Google Sheets avec toutes leurs données d’entreprise et le connecter à Google Data Studio en tant que source de données. 

L’idée est de ne pas avoir à payer des frais ou de solliciter des services d’API parce qu’effectivement l’utilisation des sources de données partenaires sur Google Data Studio est souvent assujettie à des frais supplémentaires : 

  • Un seul connecteur partenaire comme Facebook, Adobe Analytics ou AdRoll par exemple peut valoir entre 10$ et 40$ le mois. Ce paiement vous donne droit à une connexion API directe pour accéder aux données de la source sur plusieurs dashboards.  
  • Les connecteurs partenaires ne sont souvent pas vendus unitairement, c’est-à-dire que vous les achetez en lots. Un lot de 30 à 200 connecteurs peut-être vendu par exemple entre 80 $ à 300 $ le mois. 
  • Retrouvez la liste de tous les connecteurs partenaires sur la page officielle de Google Data Studio.

Si en dépit des connecteurs partenaires disponibles, vous souhaitez avoir votre propre connecteur, adapté aux réalités de votre niche, vous pouvez toujours le créer ou solliciter les services d’un expert. 

Et pour ceux qui ne veulent pas débourser de l’argent pour payer ces frais supplémentaires, vous pouvez essayer l’astuce de Google Sheets. 

Si au sein de votre entreprise, vous êtes déjà habitué à utiliser des produits de la suite Google, vous ne devriez pas avoir des difficultés à créer un dashboard complet sur Google Sheets, adapté à vos besoins en reporting. 

Et puisque Google Sheets est un connecteur natif et non partenaire, sa connexion sur Google Data Studio se fera gratuitement sans avoir à payer des frais supplémentaires. 

2.1.3. Sélectionner les métriques jugées importantes pour la création du rapport 

Qui est mieux placé pour décider des données qui comptent vraiment pour vous, si ce n’est vous-même. C’est pourquoi Google Data Studio vous offre cette liberté de choisir les métriques qui semblent utiles pour vous. 

Et puis on ne va pas se mentir, les clients peuvent se sentir parfois inondés lorsque vous lui présentez un rapport truffé de métriques de-ci de-là. 

La beauté de Google Data Studio est que, bien que ses rapports soient personnalisables presque infiniment, vous n’êtes pas obligé de montrer toutes les statistiques proposées.

Il est évident que ce n’est pas tous les clients qui seront intéressés par les métriques purement techniques. 

Pour vous aider, je vous conseillerai de ne pas oublier les données les plus recherchées par les clients telles que celles en rapport avec les dépenses effectuées et les bénéfices enregistrés. 

De plus, il peut être intéressant d’importer des données qui permettent d’avoir une idée sur la notoriété globale de votre entreprise ou de celles de vos clients, notamment les statistiques liées aux clics tels que : 

  • Le CTR ; 
  • Les impressions ; 
  • Le nombre de clics ; 
  • Et bien d’autres.
Vue d ensemble

En mettant l’accent sur ces données basiques, mais importantes pour évaluer le succès des stratégies utilisées, vous montrez au client que vous vous êtes particulièrement intéressé à son cas et que vous êtes à l’écoute de ses besoins pour l’atteinte de ses objectifs. 

2.1.4. Partager au besoin le rapport avec d’autres utilisateurs

Lorsque vous êtes sur le point de partager des rapports avec des collègues, des clients ou des parties prenantes, il est important de comprendre certains paramètres qui définissent les options de partage : 

  • Inviter par e-mail : Ce type de partage marche si l’utilisateur invité possède un compte Google lié à l’e-mail. Une fois que c’est fait, l’utilisateur peut être ajouté au rapport en tant que simple « lecteur » ou un « éditeur ». 
  • Tous les utilisateurs ajoutés, éditeurs comme lecteurs, disposent d’un lien qui leur permet d’accéder au rapport, un peu comme fonctionne Google Docs.
Obtenir un lien vers ce rapport

Il faut dire que toutes ces options étaient disponibles depuis la version bêta de Google Data Studio, mais après la version définitive, de nouvelles fonctionnalités de partage se sont ajoutées, essentiellement pour limiter le champ d’action aux personnes ajoutées, comme :

  • Ne pas permettre aux éditeurs de modifier l’accès du rapport et d’y inviter de nouvelles personnes ; 
  • Ou d’empêcher la possibilité de télécharger le rapport ou de l’imprimer. Empêcher tout simplement la possibilité d’en faire une copie.
Consultation autorisee

Tous ces réglages permettent d’avoir un contrôle sur les paramètres et de protéger en quelque sorte les données de vos rapports. 

À présent que les bases ont été établies et vous vous êtes probablement bien familiarisé à l’interface de Google Data Studio, nous pouvons passer à la création proprement dite de votre premier tableau de bord. 

2.2. Comment créer votre premier tableau de bord sur Google Data Studio ?

Tout au long de ce tutoriel, il sera question de créer un dashboard simple sur la base des données de mon site Twaino. Et pour cela, nous allons utiliser deux connecteurs natifs de Google Data Studio : 

  • Google Analytics ; 
  • Et Google Search Console. 

Pourquoi avoir choisi ces deux sources de données ? Eh bien, mon site Twaino est essentiellement un blog, et comme j’ai eu à le mentionner un peu plus haut, un tableau de bord pour un blog doit permettre de comprendre l’engagement des visiteurs.

Dans mon domaine, Google Analytics et Google Search Console comptent indiscutablement parmi les outils les plus fiables pour évaluer les performances d’un blog. 

Et peu importe les sources de données utilisées pour créer un rapport Google Data Studio, la procédure reste sensiblement la même.

Donc, que vous ne disposez pas d’un blog ou que vos activités appartiennent à une autre niche que la mienne, ce didacticiel, vous sera tout aussi utile. 

Mais trêve de bavardage, commençons sans plus tarder avec la première étape : 

2.2.1. Etape 1 : Se connecter à Google Data Studio et générer un rapport vierge

Au cours de cette première étape, nous allons nous rendre sur le site officiel de l’outil et nous connecter avec nos comptes Google Analytics et Google Search Console. 

Pour cela : 

Acceder a Google Data Studio
  • Entrez ensuite le compte Gmail correspondant aux comptes Analytics et Search Console : 
Connexion

Une fois la connexion réussie, la création du rapport pourra commencer.  

Dans dans ce tutoriel, nous allons utiliser un modèle de rapport vierge et pour cela : 

  • Cliquez sur le symbole « + » : 
Symbole plus
  • Renseignez ensuite votre pays et le nom de votre entreprise ;
  • Cochez la case des avis et conditions d’utilisation puis cliquez sur « Continuer » ; 
Finalisez la configuration de votre compte (1)

L’assistant de configuration vous proposera un second panneau pour finaliser la configuration. 

  • Cochez les puces « Oui » ou « Non » pour répondre aux questions puis cliquez sur le bouton « Continuer » : 
Finalisez la configuration de votre compte (2)

Après la configuration, l’outil vous redirigera à la page d’accueil où il faudra recommencer, c’est-à-dire : 

  • Cliquez à nouveau sur le symbole « + » pour générer un rapport vide : 
Symbole plus

2.2.2. Etape 2 : Ajouter une première source de données

L’outil vous proposera ensuite d’ajouter des sources de données. Comme convenu pour notre tableau de bord, nous allons nous contenter des comptes sources Google Analytics et Google Search Console.

  • Recherchez donc le connecteur Google Analytics, puis cliquez dessus :
Clic sur le connecteur Google Analytics

Il va falloir ensuite autoriser la connexion à votre compte Google Analytics. 

Pour cela : 

  • Cliquez sur le bouton « Autoriser » situé dans la fenêtre de contextualisation :
Autoriser la connexion au compte Google Analytics

Une fois l’accès autorisé, nous pouvons maintenant choisir le compte Google Analytics ainsi que la propriété et la vue.          

Pour cela : 

  • Choisissez le compte Google Analytics que vous souhaitez utiliser puis la Propriété et la Vue correspondante ; 
  • Cliquez ensuite sur les boutons « Ajouter » et « Ajouter au rapport » pour finaliser l’ajout de la source de données au rapport :
Ajouter des donnees au rapport

Vous venez ainsi d’ajouter votre première source de données. 

Et comme vous pouvez le voir, mes données Google Analytics sont effectivement importées : 

Donnees importees

Nous pouvons à présent passer à l’ajout de la deuxième source de données, mais avant il est important de rappeler un détail important.

Je vous conseillerai de renommer en même temps votre tableau de bord au risque de ne pas le reconnaître après. Le fait est que Google Data Studio fonctionne en sauvegarde automatique.

Donc sans même définir un nom, Google propose par défaut un nom pour votre tableau. Ce nom n’est pas assez explicite et peut être difficile à distinguer plus tard.

Pour renommer votre rapport :

  • Cliquez juste sur le nom pour faire apparaître le curseur ; 
  • Effacez l’ancien nom généré automatiquement et entrez un nouveau nom ; 
  • Cliquez hors du champ de saisie pour enregistrer ce nom. 

Pour notre exemple, nous n’allons pas trop nous casser la tête à chercher un nom compliqué, “ Mon dashboard” fera déjà l’affaire :

Mon dashboard

2.2.3. Étape 3 : Ajouter la deuxième source de données

Pour ajouter une seconde source de données, la procédure ne sera plus la même avec la première puisqu’au moins une source a été déjà ajoutée et l’apparence de l’écran a aussi changé. 

Pour ajouter cette nouvelle source de données : 

  • Faites un clic sur le bouton « Ajouter des données » situé dans la barre d’outils : 
Ajouter une nouvelle source de donnees

Ou : 

  • Déroulez le module « Ressources » ; 
  • Cliquez sur l’option « Gérer les nouvelles sources de données » : 
Gerer les nouvelles sources de donnees

Vous serez dirigé vers une page où vous pouvez voir notre première source qui a été ajoutée.

  • Faites un clic sur le bouton « Ajouter une source de données » pour en ajouter une nouvelle :
Ajouter une source de donnees

Peu importe la procédure que vous aurez choisie, vous serez amené à la même page d’ajout de connecteurs. Mais cette fois-ci : 

  • Recherchez le connecteur Google Search Console puis cliquez dessus pour le sélectionner : 
connecteur Google Search Console

Tout comme lors de l’ajout du connecteur Google Analytics, 

  • Cliquez également sur le bouton « Autoriser » pour autoriser l’ajout du connecteur Google Search Console : 
Autoriser l ajout du connecteur
  • Choisissez ensuite votre site et un tableau. Dans cet exemple, nous allons choisir l’option « Impression associée au site »  comme tableau; 
  • Cliquez sur les boutons « Ajouter » et « Ajouter au rapport » pour finaliser l’ajout :*
Finaliser l ajout

Comme on peut le constater, le nombre de nos sources passe effectivement à 2 : 

Le nombre de sources passe a 2

2.2.4. Étape 4 : L’ajout des éléments du tableau de bord

Maintenant que nous avons choisi et ajouté les sources de données qui nous intéressent, nous pouvons commencer la création de notre tableau de bord. 

Et pour cela, Google Data Studio met à votre disposition une palette graphique avec plusieurs éléments que nous pouvons exploiter pour agrémenter notre tableau de bord. 

Il s’agit entre autres des : 

  • Graphiques linéaires ; 
  • Graphiques à secteurs ; 
  • Tableaux ; 
  • Cartes géographiques ; 
  • Cartes de pointages ;
  • Et bien plus encore. 
2.2.4.1. Les graphiques linéaires de série temporelle 

Le premier élément que nous allons insérer dans votre dashboard est un graphique linéaire de série temporelle. L’idée est de faire apparaître dans le rapport, le trafic du site Twaino au fil du temps. 

 Pour cela, nous allons : 

  • Cliquer sur le bouton « Insertion » :
Insertion
  • Puis choisir l’option « Graphique de série temporelle » : 
Graphique de serie temporelle

Automatiquement, l’élément que vous avez choisi sera associé à votre curseur. 

  • Cliquez sur un espace de vide du rapport pour l’ajouter ou faites un glisser-déposer : 
Graphique ajoute

Une fois le graphique ajouté, il va falloir sélectionner la bonne source de données pour que la courbe représentative soit en phase avec les données de notre site.   

Puisque la dernière source de données qu’on a ajoutée est le Google Search Console, notre graphique temporel a chargé par défaut les données de la Search Console. 

Mais ce que nous voulons faire apparaître à travers ce graphique, c’est le nombre de visiteurs enregistré sur le site, et cette métrique est fournie par Google Analytics. 

Pour changer les données de la Search Console, illustrées sur le graphique, en données Google Analytics, nous allons : 

  • Cliquez une fois sur le graphique en question pour le sélectionner. 

L’idée est de faire apparaître ce panneau à notre droite :

Panneau a droite
  • Ensuite, dérouler la liste des sources de données :
Liste des sources de donnees
  • Et cliquer sur la source Google Analytics : 
Toutes les donnees du site

En effet, on peut remarquer que l’allure de la courbe a changé  : 

Nouvele courbe

Pour affiner ce graphique, vous pouvez : 

  • Dérouler le champs « Dimension » et choisir le filtre qui vous convient : 
 Dimensions

De plus, ce qui est intéressant avec le graphique linéaire de série temporelle, c’est que vous pouvez ajouter plusieurs métriques, différenciables par des jeux de couleurs.

Ici par exemple, nous allons choisir les métriques « Utilisateurs actifs » et « Nouveaux utilisateurs ».

Pour cela, 

  • Défilons le champ « Statistiques » puis choisissons la métrique « Utilisateurs actifs » :
Utilisateurs actifs

En effet, on peut remarquer que pendant les jours ouvrables, le nombre d’utilisateurs actifs qui se connectent au site de Twaino.com avoisine les 20 000. 

  • Cliquons ensuite sur « Ajouter une statistique » pour compléter notre deuxième métrique ; 
Ajouter une statistique

Cette fois-ci, 

Nouveaux utilisateurs
  • Nous choisirons la métrique « Nouveaux utilisateurs » :

Comme vous pouvez le voir, nous avons désormais deux courbes de couleurs différentes sur notre graphique. 

2.2.4.2. Camemberts

Nous continuons la création de notre tableau de bord, en créant cette fois un camembert pour afficher les différentes sources de trafic de Twaino.

Pour cela : 

  • Cliquez « Insertion » puis sur l’option « Graphique à secteurs » ;
Graphique a secteurs
  • Cliquez sur un espace vide dans le rapport pour ajouter le graphique ou faite un glisser-déposer :
Ajouter le graphique

Tout comme ce à quoi nous avons assisté lors de l’ajout du graphique linéaire, le graphique à secteurs extrait aussi des données par défaut. 

Mais nous allons les changer à nouveau et faire apparaître les sources qui génèrent du trafic pour le site Twaino. 

Pour cela, nous allons : 

  • Remplacer la valeur du champ « Dimension » par « Source » et la valeur du champ « Statistiques » par « Nouveaux utilisateurs ».
Changement des valeurs

Sur ce graphique à secteurs, on voit clairement que Google représente la plus grande partie avec 85,2% des parts de secteurs. 

Pour la petite interprétation, cela voudrait simplement dire que la quasi-totalité du trafic du site Twaino provient des résultats de recherche Google, du trafic organique en d’autres termes. 

Viennent ensuite le trafic direct, le trafic provenant des réseaux sociaux puis un peu de l’emailing, mais pas de publicités. 

En tant qu’agence SEO, il me semble normal de ne pas payer des publicités pour améliorer mon référencement pour donner l’exemple qu’une approche 100% SEO peut bien permettre d’atteindre de belles performances sur son site.

Pour revenir à notre tableau de bord Google Data Studio, vous pouvez vous amuser à changer le style de chaque élément que vous glissez-déposez. 

Pour cela : 

  • Il suffit simplement de basculer de l’onglet « Données » à « Styles » :
Onglet style

Pour illustrer tout ceci, nous allons changer le style de notre graphique à secteurs en lui taillant un « trou » au milieu.

Pour cela, il suffit d’ajuster le trou grâce à l’échelle située en bas : 

Echelle d ajustelent

 

Vous, vous pouvez aller encore plus loin en changeant les couleurs, le style des textes, les étiquettes et bien d’autres choses encore. 

2.2.4.3. Les tableaux de données 

Les graphiques linéaires constituent un élément intéressant pour la création de rapport, mais ils ne permettent pas d’avoir la valeur exacte des métriques. 

Pour pallier ce problème, nous allons ajouter un nouvel élément à notre graphe, un tableau de données, juste en bas du graphique linéaire pour aider notre public à avoir une meilleure compréhension du rapport. 

Pour cela, rappelez-vous de la procédure : 

  • Cliquer sur le bouton « Insertion » et faire un glisser-déposer de l’élément « Tableau de données » juste en dessous du graphique linéaire :
Insertion d un Tableau de donnees

Mais cette fois, on peut dire que le nouvel élément que nous avons déposé a chargé par défaut une métrique Google Analytics absente, il s’agirait probablement des métriques en rapport avec des campagnes publicitaires. 

Et comme j’ai eu à le dire précédemment, Twaino n’utilise aucune stratégie publicitaire pour générer son trafic.

En ce qui concerne notre tableau de données, nous allons le mettre à jour avec les données de la métrique « Utilisateurs ». 

Pour cela, nous allons : 

  • Cliquer une fois sur le tableau de données pour le sélectionner ; 
  • Dérouler ensuite le champ « Statistiques » et choisir l’option « Utilisateurs » :
Statistiques Utilisateurs

On peut remarquer que notre tableau a été effectivement mis à jour. De plus, il peut arriver que vos parties prenantes veuillent comparer les métriques enregistrées à la date d’aujourd’hui à une date ultérieure pour avoir une idée des progressions obtenues.

Et c’est en cela que le tableau de données peut être intéressant puisqu’il permet d’afficher les données d’une métrique sur un intervalle de date donnée avec un pourcentage de progression ou de régression affiché en bas. 

Dans notre cas, nous allons tenter de comparer le nombre de visiteurs obtenus sur Twaino sur une fourchette de 30 jours. 

Pour cela : 

  • Déroulez le champ « Période de comparaison » ;*
Champ Periode de comparaison
  • Définissez une date de plage puis cliquez sur le bouton « Appliquer » ; 
Affichage de la periode

On peut remarquer qu’à présent notre tableau de données est complété d’une petite mention qui prend une couleur verte pour désigner une progression et une couleur rouge pour une régression observée durant la période définie. 

Statistiques utilisateurs en pourcentage

Avoir plusieurs de ces tableaux de bord avec des métriques différentes sur votre rapport le rendrait encore plus intéressant et c’est ce que nous allons essayer de faire avec notre exemple. 

Pour cela, nous allons compléter les métriques ci-après : 

  • Pages vues ;
  • Clicks ; 
  • Position moyenne ; 
  • Taux de rebond ;

En vous référant à la méthode que nous avons utilisée pour ajouter et mettre à jour le premier tableau de données, vous pouvez la répéter pour ajouter d’autres tableaux. 

Pour aller plus vite, il est possible de copier-coller plusieurs fois le premier tableau et modifier juste les données.

Ajout des metriques

À présent, nous allons ajouter un dernier élément à notre tableau de bord pour le rendre un peu plus complet. 

2.2.4.4. Les tableaux

Les tableaux constituent un élément intéressant quand il s’agit d’ajouter des listes de données à son rapport. De plus, un tableau peut tenir sur plusieurs pages avec un système de pagination qui rend la lecture des données d’une page à une autre plus facile. 

Pour notre exemple, nous ajouterons un tableau pour occuper environ les deux tiers du grand espace en dessous de nos premiers graphiques. 

Aussi, vous l’aurez peut-être remarqué, tout au début de la création de notre rapport, Google Data Studio nous a déposé un tableau par défaut pour commencer la personnalisation de notre rapport.

Donnees importees

Eh bien, c’est le moment d’utiliser ce tableau, mais si vous l’avez pas eu sur votre écran, ce n’est pas grave, voici la procédure pour l’ajouter : 

  • Cliquez sur le bouton « Insertion » et faites un glisser-déposer pour l’ajouter au rapport ; 
Champ tableau

Maintenant, nous voudrions organiser notre tableau de sorte à avoir : 

  • Les pages ; 
  • Le nombre de clics obtenus sur chacune des pages ; 
  • Les entrées ; 
  • Et le taux de rebond. 

Pour cela : 

  • Cliquez sur le tableau pour le sélectionner ; 
  • Ajoutez ensuite la valeur « Titre de page » dans le champ « Dimension » ; 
  • Et dans l’ordre chronologique, ajoutez les valeurs « Clics », « Entrées » et « Taux de rebond ». 

Une fois ces données ajoutées, votre tableau devrait se mettre automatiquement à jour.

Mise a jour du tableau

On pourrait arrêter l’ajout des éléments ici, mais pourquoi ne pas compléter un dernier tableau qui puise les requêtes depuis la Search Console. 

Pour cela, nous allons simplement : 

  • Glisser-déposer un nouveau tableau à côté du précédent ; 
  • Définir Google Search Console comme source de données ; 
  • Choisir la valeur « Query » pour le champ « Dimension » ; 
  • Et choisir « Impressions » et « clics » comme valeurs pour le champ « Statistiques » :
Ajout de nouveaux champs au tableau

À présent, on peut dire que notre rapport est tout sauf vide. Nous pouvons passer à l’étape suivante.

2.5. Étape 5: Ajouter un sélecteur de plage de dates

Tous les éléments que nous avons insérés jusque là sur notre dashboard sont définis par défaut sur « Auto » comme date. Techniquement, cela voudrait dire que la plupart des données qui constituent notre tableau de bord ont été extraites sur les 28 jours derniers. 

Mais que faire si vous voulez afficher les valeurs d’une plage de dates, autre que ces  28 jours ?

Eh bien, Google aussi a songé à cela et propose l’élément « Sélecteur de plage de dates » que vous pouvez ajouter exactement comme tous les autres éléments que nous avons ajoutés jusqu’ici : 

  • Cliquez sur « Insertion » puis sur « Sélecteur de plage de dates » ; 
  • Faites un glisser-déposer sur votre tableau de bord;

Une fois que le filtre de plage de dates a été ajouté,

  • Cliquez dessus pour passer en mode d’affichage et définissez une plage de dates :
Champ plage de dates
  • Appliquez la plage de dates définie en cliquant sur le bouton « Appliquer » : 
Choix d une plage de date

Comme vous pouvez le voir, les données enregistrées dans les différents éléments ajoutés ont été effectivement mises à jour : 

Mise a jour selonla plage de date

En clair, pour notre rapport actuel, nous avons défini une plage de date qui compte 30 jours, la comparaison se fera donc les 30 jours avant cette plage.

Google vous offre aussi la possibilité de changer l’apparence du sélecteur de date en basculant dans l’onglet « Style » :

Changer l apparence du selecteur de date

Eh bien notre tableau est à présent plus ou moins complet avec les fonctionnalités importantes pour présenter les performances de mon site. 

Toutefois, je le trouve moins attrayant à mon goût, nous allons donc prendre les deux dernières étapes spécialement pour améliorer son apparence et l’agrémenter . 

2.6. Étape 6: Insérer des en-têtes de texte et des images  

Avec un peu de recul, vous réaliserez probablement que nos éléments n’ont pas de titre. Ce qui peut être un peu déroutant pour un néophyte qui essaye de lire notre tableau de bord. 

De plus, peut-être voudriez-vous ajouter le logo de votre marque pour faire plus “original” ou une image particulière plus passer un message à votre public. C’est pourquoi j’ai jugé utile de vous montrer comment tout cela fonctionne. 

2.6.1. En-tête de texte

L’ajout d’un en-tête sur Google Data Studio reste assez simple :

  • Cliquez sur le bouton « Insertion » ; 
  • Glissez-déposez l’élément « Texte » ;
Insertion d En-tete de texte
  • Entrez un texte pour désigner l’en-tête d’un élément ; 

Vous disposez aussi d’une section « Propriété Texte » à votre droite pour améliorer l’apparence de votre texte : 

Champ Propriete Texte

2.6.2. Ajout d’images

Comme annoncé précédemment, il peut arriver que vous vouliez ajouter une image à votre tableau de bord et cela pour plusieurs raisons. La plus fréquente est la marque de son entreprise pour plus de professionnalisme et de visibilité. 

Pour ajouter une image à votre rapport : 

  • Cliquer sur le bouton « Insertion » ; 
  • Choisissez l’élément « Images » ; 
  • Faites un glisser-déposer à un emplacement de votre choix sur le rapport ; 
  • Faites un clic sur le bouton « Sélectionner un fichier » dans la section « Données » ; 
  • Parcourez le disque de votre ordinateur pour choisir l’image que vous souhaitez ajouter au rapport :
Ajouter une imageau rapport

Dans notre exemple, l’image que j’ai ajoutée est un logo de mon agence Twaino. Je l’ai complété avec un élément « Texte » portant la mention « Twaino Agence SEO » pour rappeler le nom de ma marque. 

Je dois avouer que l’image ne s’est pas bien cadrée au premier essai, j’ai dû la redimensionner à plusieurs reprises. Vous pouvez aussi redimensionner vos images pour leur donner une bonne taille. 

À présent, passons à la dernière étape de ce didacticiel. 

2.7. Étape 7: Améliorer le style 

Google Data Studio nous offre la possibilité de faire de superbes choses avec de simples modifications de style. 

2.7.1. Styles globaux

Quand vous cliquez dans le vide sur votre rapport, la barre latérale que vous aurez à votre droite sera celle-ci avec le titre « Thème et mise à jour » :

Champ Theme et mise a jour

Cette section permet de contrôler la structure générale et le thème de l’ensemble du dashboard et de tous les éléments. 

Pour vous faciliter la tâche, Google Data Studio vous offre une sélection de plusieurs thèmes prêts à l’emploi que vous pouvez appliquer rapidement à l’ensemble de votre tableau de bord. 

Et même si vous appliquez un thème, vous pouvez toujours ajouter de petits réajustements pour l’affiner davantage. 

Il s’agit essentiellement de petites retouches disponibles dans l’onglet « Mise en page » que vous pouvez apporter à la police et à la couleur de vos textes. 

Champ mise en page

De plus, vous disposez d’une palette de graphiques pour améliorer l’apparence de vos graphiques. 

Le fait est que Google propose par défaut un ordre des couleurs lorsque vous ajoutez des courbes à vos graphiques. 

Par défaut, voici l’ordre d’enchaînement de quelques couleurs au fur et à mesure que vous complétez des graphes sur votre rapport : 

  • Bleu ; 
  • Rouge ; 
  • Jaune ; 
  • Vert ; 
  • Etc. 

Parfois il peut arriver que ces couleurs n’entrent pas en harmonie avec votre marque. Dans ces conditions, il est important de changer ces couleurs en des couleurs qui marient bien avec celles de votre marque. 

Mais en voulant apporter ces changements, n’oubliez pas de prendre des couleurs lisiblement différentes pour distinguer facilement les graphes de votre rapport. 

Vous disposez aussi de la possibilité de changer la couleur d’arrière-plan de votre tableau de bord ainsi que les bordures. 

Pour finir, vous pouvez également contrôler la taille du canevas pour ajuster tout le tableau de bord.  

Je vous conseillerai le 16 : 9 si vous voulez présenter votre rapport sur un écran large. Dans tous les cas, vous disposez de plusieurs outils pour adapter tous les éléments de votre rapport à la taille de votre choix.

Pour accéder à ces outils, cliquez sur le bouton « Personnaliser » :

Champ Personnaliser

Google Data Studio vous proposera alors une large gamme d’outils que vous pouvez essayer comme bon vous semble : 

Modifier le theme
Style d accentuation
Styles de donnees

2.7.2. Les styles d’éléments

Même si vous pouvez changer le style global de votre tableau de bord, il est aussi possible d’ajuster le style de chaque élément ajouté. 

Par défaut, chaque élément hérite du style global du tableau de bord, et c’est à vous de modifier ce style sur chacun des éléments si vous le jugez nécessaire.  

Il faut dire aussi que la majorité des éléments possèdent quelques éléments dédiés spécialement à la modification de leur style. 

Nous avons par exemple les tableaux de bord qui offrent la main pour attribuer une couleur aux lignes et une autre aux en-têtes. 

Ou encore les graphiques à secteurs qui permettent de contrôler la forme de la légende. En clair, chaque élément possède ses propres styles que vous pouvez explorer et faire de belles réalisations. 

2.7.3. Le relooking 

À ce stade, on peut dire que notre tableau de bord comporte toutes les données importantes que nous avons voulu afficher pour traduire l’engagement de nos visiteurs  et les performances acquises sur le site Twaino.com. 

Pour finir, je trouve qu’il manque une petite touche de relooking  pour que notre tableau soit vraiment prêt pour une présentation. 

Voici la version actuelle de notre rapport :

Nouvelle version du rapport

Mais après le relooking, voici ce que nous avons : 

Rapport apres relooking

2.3. Utilisé un modèle Google Data Studio pour créer vos rapports

Vous avez aussi la possibilité de créer vos rapports depuis des modèles prédéfinis pour aller plus vite.

Pour cela : 

  • Revenez à la page d’accueil de l’outil puis cliquez « Galerie de modèles » :
Galerie de modeles
  • Choisissez un modèle de votre choix puis cliquez dessus ; 
  • Le modèle se chargera, cliquez sur le bouton « Utiliser le modèle » dans l’angle supérieur droit pour l’utiliser ;
Champ Utiliser le modele

Vous serez ensuite invité à sélectionner une ou les sources que vous comptez utiliser : 

Selection de source
  • Une fois, la ou les sources de données choisies, cliquez sur le bouton « Copier le rapport ». 

L’outil vous générera alors une copie du modèle avec vos propres données que vous pouvez modifier : 

Copie du modele avec vos donnees

Vous pouvez vous référer aux différentes sections précédemment abordées pour personnaliser le modèle choisi et n’oubliez pas de le renommer.  

Conclusion 

Notre tutoriel touche à sa fin, si vous avez réussi à réaliser toutes les étapes présentées jusque là, eh bien vous venez de créer votre premier rapport Google Data Studio et je vous présente toutes mes félicitations. 

Avec un peu de pratique, tout ceci vous sera plus facile et vous pourrez créer des rapports encore plus attrayants que ceux que nous venons de créer ensemble. 

Comme vous avez pu le remarquer vous-même, Google Data Studio est un outil pratique avec d’intéressantes fonctionnalités que je vous encourage à explorer. 

Si ce tutoriel vous a aidé, n’hésitez pas à me le dire dans les commentaires, ou si vous avez rencontré des difficultés à un moment ou un autre du processus, faites le moi aussi savoir dans les commentaires. 

Je me ferai un plaisir de vous aider.

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