Google Search Liaison fournit un aperçu de la gestion des commentaires du public

Danny Sullivan, de Google, a partagé sur X un aperçu du processus de transmission des retours d’utilisateurs à l’équipe de recherche de Google. Il a publié des captures d’écran montrant comment il documente les discussions avec les utilisateurs, incluant leurs opinions, inquiétudes et suggestions. 

Cela révèle que Google est au courant des défis des éditeurs face aux récentes mises à jour principales (Core Update), et souligne la nécessité pour Google d’améliorer sa communication avec les éditeurs et de préciser ce que signifie créer du contenu orienté utilisateur.

Dans cet article, nous aborderons les différentes préoccupations des utilisateurs soulévé par Danny dans son rapport destiné à l’équipe de recherche de Google.  

Google explique comment il gère les commentaires des personnes extérieures à Google

Danny Sullivan, de Google, a expliqué dans un post sur X (ancien Twitter) comment il partage les retours du public avec l’équipe de recherche de Google. 

Voici son affirmation : 

‘’Quelqu’un m’a demandé cette semaine des exemples de la façon dont je réinjecte dans Google les commentaires des personnes extérieures à Google. Bonne question. Je l’ai fait dans le passé. En voici un nouveau. Après les discussions que j’ai eues au cours des deux dernières semaines lors d’un événement en personne et en ligne, j’ai compilé un article d’environ neuf pages imprimées, couvrant les thèmes, les réflexions, les préoccupations et les suggestions qui ont été partagées avec l’équipe de recherche. . Un échantillon de cela.’’

Il a inclus des captures d’écran d’un document présentant ses échanges avec les utilisateurs, leurs pensées, préoccupations et suggestions. 

Les trois points souligné par Danny dans son rapport destiné à l’équique de recherche de Google

1. Google doit mieux expliquer le concept de contenu axé sur les personnes 

Danny Sullivan de Google souligne la difficulté que rencontrent les créateurs de contenu lorsqu’ils tentent de produire du « contenu axé sur les personnes », tout en cherchant à se conformer aux attentes de Google. 

Beaucoup de créateurs visent à apparaître dans les résultats de recherche de Google, ce qui les conduit à prioriser les préférences de Google. 

Sullivan suggère que la meilleure stratégie est de ne pas se concentrer uniquement sur Google. Il propose que l’équipe de recherche de Google explore de nouvelles méthodes pour mieux communiquer cette approche. 

Il suggère également de revoir les directives de Google, notamment celles qui encouragent les éditeurs à comparer leurs sites avec ceux qui apparaissent en haut des résultats de recherche. 

Sullivan reconnaît que les résultats de recherche servent de guide implicite pour les créateurs de contenu, mais il rappelle que les systèmes de Google ne sont pas infaillibles. 

Il conseille donc aux éditeurs d’observer les sites en haut des résultats de recherche pour comprendre ce que Google juge utile, tout en gardant à l’esprit que les sites ne respectant pas les directives de Google pourraient ne pas maintenir leur position à l’avenir.

2. La création d’un « outil de contenu utile » pour aider les éditeurs 

Danny Sullivan, un représentant de Google, souligne l’importance de clarifier les idées fausses sur ce que constitue le « contenu utile » selon les standards de Google. 

Il suggère la création d’un outil pour aider les éditeurs à évaluer si leur contenu répond à ces critères. Dans son rapport, il affirme que les éditeurs s’inquiètent de l’impact d’une seule page de contenu jugée « inutile » sur leur classement global, avec des craintes allant jusqu’à penser qu’une partie non pertinente d’une page pourrait nuire à l’ensemble de leur site.

Google avait pourtant indiqué dans sa documentation qu’un site devrait avoir des « quantités relativement élevées » de contenu inutile pour être affecté, et que l’évaluation n’est pas aussi tranchée. 

Sullivan note que les directives actuelles de Google sont sources de stress pour les éditeurs, qui sont incertains sur les pages à supprimer pour respecter ces normes. Ils craignent que le contenu ancien soit considéré comme inutile, bien que Sullivan affirme que l’ancienneté seule ne rend pas un contenu non pertinent. 

Il insiste sur l’importance de créer du contenu principalement pour les utilisateurs, plutôt que pour les moteurs de recherche. 

Cet outil proposé vise à apporter plus de transparence et à aider les éditeurs à mieux comprendre et appliquer les directives de Google concernant le contenu utile.

3. Les résultats de recherche sont souvent dominés par les grands éditeurs

Un autre problème soulévé par Danny dans son rapport envoyé à l’équipe de recherche de Google concerne la domination des grands éditeurs dans les résultats de recherche sur Google. Cette situation conduit à deux phénomènes principaux :

  • La prédominance des grands éditeurs : Les grands éditeurs semblent avoir la capacité de publier des articles sur une variété de sujets et d’obtenir un bon classement sur Google. Cette tendance est parfois perçue comme injuste car elle peut limiter la visibilité des petits éditeurs ou des sites spécialisés qui pourraient offrir un contenu plus approfondi ou spécialisé sur des sujets spécifiques.
  • Le phénomène du « Référencement Parasite » : Ce terme désigne la pratique où certains sites, qualifiés de « sites de référencement parasite », louent leur espace à des tiers. Le contenu fourni par ces tiers est ensuite bien classé sur Google, bien qu’il puisse ne pas réussir à obtenir un tel classement s’il était publié sur un autre site. Cela soulève des préoccupations quant à la qualité et à la pertinence du contenu qui bénéficie d’une visibilité accrue simplement en raison de la plateforme sur laquelle il est publié.

Ces pratiques créent un environnement où la qualité du contenu n’est pas toujours le principal facteur déterminant du classement dans les résultats de recherche. Cela peut conduire à une confusion entre les sites qui sont récompensés pour leur contenu original et de qualité, et ceux qui bénéficient simplement de la puissance d’une plateforme. 

En conséquence, cela pose des défis tant pour les utilisateurs à la recherche d’informations fiables que pour les petits éditeurs qui luttent pour obtenir de la visibilité dans un environnement numérique dominé par de grands acteurs.

En résumé

Pour conclure, le rapport de Sullivan met en lumière l’approche proactive de Google pour incorporer les retours des utilisateurs dans le perfectionnement de son moteur de recherche. 

En renforçant la transparence de sa communication et en fournissant des outils plus efficaces pour évaluer le contenu, Google permet aux éditeurs de mieux s’aligner avec les changements constants de son algorithme.

Catégories SEO

Fondateur de l'agence SEO Twaino, Alexandre Marotel est passionné par le SEO et la génération de trafic sur internet. Il est l'auteur de nombreuses publications, et détient une chaine Youtube qui a pour but d'aider les entrepreneurs à créer leurs sites web et à être mieux référencés dans Google.

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